(extraits de parolesdejeunes.com)
Quelques
produits et leurs risques :
Quelques produits
et leurs risques :
Les stimulants
Produits à base de caféine(café, thé,
soda à base de cola)
Dépendance
(+). Irritabilité, insomnie.
Nicotine du tabac
Dépendance
(++). Toxicité pulmonaire et cardiaque, cancers.
Antidépresseurs stimulants
Dépendance
(++).
Médicaments aux amphétamines (coupe-faim)
Dépendance
psychologique (+++). Risques cardiaques.
Ecstasy
Dépendance
psychologique (+++). Manifestations physiques multiples parfois graves
suite à l'état d'excitation (troubles cardiaques, déshydratation…)
Risque de confusion mentale, d'accidents divers, d'accidents psychiatriques
graves pour les plus fragiles.
Cocaïne
Dépendance
psychologique rapide (++).Irritabilité, insomnie. Détérioration
des cloisons nasales. Accidents cardiaques, overdose, risques psychiatriques.
Crack (dérivé de la cocaïne)
Dépendance
très rapide (++++). Agitation, troubles du comportement, troubles
psychiatriques, accidents cardiaques, risque d'overdose.
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Les sédatifs
Infusions (verveine, camomille, tilleul…)
Néant.
Médicaments à base de plantes (phytothérapie).
Néant.
Tranquillisants, anxiolytiques (usage légal sur ordonnance
médicale).
Dépendance
(++) sur longue période. Troubles de la mémoire (+), conséquences
graves en cas de surdosage.
Somnifères (usage légal sur ordonnance médicale).
Dépendance
(++) sur longue période. Troubles de la mémoire (+), conséquences
graves en cas de surdosage.
Alcool.
Dépendance
(+++). Administration par voie buccale évitant les risques infectieux
Méthadone, subutex. (Produit délivré
exclusivement aux héroïnomanes sur ordonnance)
Dépendance
(+++) Risques liés au produit : amaigrissement, caries dentaires,
overdose.
Dérivés de l'opium (morphine, héroïne,
codéïne et autres antalgiques.)
Risques liés
à l'injection sans précaution d'hygiène : seringues
usagées, absence d'asepsie, abcès, infections pulmonaires
(hépatites B et C, virus du sida...).
Solvants (éther, trichloréthylène, colle,
solvants industriels).
Dépendance
(+++) Toxicité rénale, cardiaque et pulmonaire, troubles
psychiatriques graves.
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Les hallucinogènes
et délirogènes
Cannabis (marijuana ou haschich).
Possibilité
de dépendance essentiellement psychologique (+) plus forte en usage
régulier (++). Troubles de la mémoire, déconcentration,
ivresse, perte de vigilance. Risques psychologiques pour les plus fragiles.
Toxicité voisine du tabac.
Plantes et champignons "exotiques".
Dépendance
(+ ou -). Risques de confusion mentale.
Belladone, datura.
Dépendance
(+ ou -). Risques de confusion mentale, d'accidents divers, d'accidents
psychiatriques graves chez les plus fragiles.
L.S.D.
Dépendance
(+ ou -). Risques de confusion mentale, d'accidents divers, d'accidents
psychiatriques graves chez les plus fragiles.
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L'Espagne : lieu
de passage de la drogue
Plus de 200 français dans les prisons espagnoles pour délit
lié à la drogue. L'Espagne est le lieu de passage obligé
par voie terrestre pour le transport de haschich en provenance du Maroc.
L'importance du trafic a conduit les autorités espagnoles à
durcir les peines depuis 1995 : emprisonnement de 3 à 9 ans et amende
du triple de la valeur de la drogue objet du délit.
L'Espagne est victime du développement des narcoactivités
depuis 1990. Au Maroc, non seulement les productions de haschisch ont connu
une progression spectaculaire, mais ce pays est devenu une plaque tournante
des drogues dures. En Amérique latine, alors que seuls la Bolivie,
la Colombie et le Pérou étaient concernés par le trafic
vers l'Europe il y a dix ans, ils sont rejoints aujourd'hui par Brésil,
Venezuela, Chili, etc…
C'est en Espagne qu'on intercepte la plus grande partie des gros envois
de cocaïne destinée à l'Europe : plusieurs tonnes par
an. La plus grosse part de ce trafic concerne en fait les ports espagnols
de la Méditerranée (Alméria, Carthagène et
Alicante) et, dans une moindre mesure, Bilbao et La Corogne. Mais les saisies
records effectuées ne semblent pas arrêter le trafic, désormais
profondément ancré en Espagne.
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Dépénaliser ? Pénaliser
? La situation en Espagne
En Espagne,
ce sont les socialistes eux-mêmes qui sont revenus sur la dépénalisation
du cannabis qu'ils avaient voté le 5 juin 1983. Ils espéraient
que la libéralisation de la consommation casserait le trafic du
fait de la disparition de l'interdit. C'est tout le contraire qui s'est
produit. Le trafic a explosé. Plus de 200 tonnes de haschisch récupérées
par la police chaque année ! Cent fois plus qu'en France ! Plus
de 10 tonnes de cocaïne saisies ! Et ce n'était que la partie
émergée de l'iceberg : l'essentiel du trafic, on le sait,
passe à travers les mailles du filet.
En 10 ans, le nombre d'overdoses a été multiplié
par 9, passant de 93 à 809 morts. Sans parler de l'explosion des
cas de SIDA liés à l'injection de drogues par voie intraveineuse
: 4 en 1983 14479 en 1993 !
Les Espagnols ont dû se rendre à l'évidence : le
21 février 1992 la loi mettait fin à l'"expérience
cannabique". Sont considérées comme des "infractions graves"
la consommation de drogues dans les lieux publics, le simple fait d'en
détenir, "même si elle n'est pas destinée au trafic".
Les sanctions sont de nature administrative : suppression du permis de
conduire jusqu'à 3 mois, amendes forfaitaires de 300 €...
  
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