Visite de la coopérative linière
LIN 2000
à Grandvilliers (Oise)
rédigée par Alexandra
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Objectifs du projet

- Créer un service (visite d'une entreprise)
- Découvrir des techniques industrielles
- Découvrir les métiers d'une entreprise
Démarches
On a cherché des entreprises à visiter (connaissances personnelles, annuaire, base de données des entreprises des parents...). Une bonne vingtaine ont été retenues car elles étaient situées à proximité (moins de 30 km), de taille assez importante et exerçant une activité intéressante.
Après, on a appelé chacune pour savoir si elles pouvaient nous recevoir. Soit elles répondaient non, soit il fallait faire un courrier, soit il fallait rappeler... Ça nous a permis d'apprendre à téléphoner "en vrai". Le trac !
La première à nous répondre favorablement fut la coopérative LIN 2000, à Grandvilliers, pas très loin de Marseille-en-Beauvaisis. Nous leur avons écrit une lettre pour confirmer les dates, et un courrier pour annuler et remercier les autres entreprises à rappeler.
Il nous a fallu ensuite trouver un moyen de transport. On a recherché sur annuaire et Minitel les entreprises de transport et on leur a téléphoné. C'était plus facile car on avait l'habitude... On a reçu les devis et on  a choisi l’entreprise la moins chère.
La visite
On est allés visiter l’entreprise LIN 2000 à Grandvilliers le 29 Novembre 2002. On est partis à 13H15 du collège ; le car que nous avions commandé était là ! Ça marchait !
Notre guide, Mr Tavernier, est un scientifique qui cherche de nouvelles espèces de lin et améliore celles qui existent.
L’entreprise comporte 2 bâtiments :
  • LIN 2000 qui reçoit les récoltes de lin des environs en balles (environ 200 agriculteurs) pour ensuite teiller les tiges et récupérer les fibres (la filasse).
  • INTERLIN qui peigne et conditionne la filasse de lin en balles ou ballots pour vendre à d'autres entreprises.
Après la visite qui a duré environ 2 heures, nous sommes revenus au collège vers 16H00.

La visite en images

Les ballots de lin sont livrés par les agriculteurs.
Pour eux le travail est terminé.
Ils vendent leur récolte à la coopérative.
Les prix varient selon la qualité :
la fibre de lin bleu vaut plus cher que la blanche.
Les ballots sont déroulés et le lin entre dans la teilleuse qui va séparer l'écorce de la fibre.
Cette machine est très bruyante car elle tape et frotte les tiges de lin.
A la sortie de la teilleuse, les fibres longues sont conditionnées en balles et dirigées vers le peignage
tandis que les étoupes sont pressées en ballots pour l'industrie automobile (sièges)
Les anas sont des déchets de fibre très courts qui sont stockés dans un hangar. Cela va servir à faire de la litière pour les chevaux .
La chaîne de peignage, chez Interlin.
Le lin est peigné pour améliorer sa qualité et le rendre utilisable pour les transformations suivantes.
Début de la chaîne de peignage : les fibres sont coupées à la même longueur et peignées, comme des cheveux.
Le lin peigné est délicatement pris par une pelle automatique
 
et déposé de manière continue sur un tapis pour être formé en un long ruban.
Enfin, le lin peigné est conditionné, étiqueté, prêt à partir vers les filatures qui le transformeront à leur tour en vêtements, toile, etc...

La visite est terminée.
Merci à Mr Tavernier d'avoir pris sur son temps pour nous guider.
Merci au directeur de Lin 2000, Mr Larcher, d'avoir permis la réalisation de ce projet.
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